Tous les entrepreneurs veulent réussir leur projet et atteindre le bien-être. Tous n'emploient pas leur temps de la même manière.
Nous pourrions classer nos activités en deux familles :
Les activités passives : les activités nécessitant moins d’efforts, d’énergie mentale ou physique, comme regarder un film, naviguer sur les réseaux sociaux, checker son téléphone.
Les activités de “flow” : les activités activent nécessitent des règles claires, des défis, un investissement d'énergie élevé. Les activités par exemple, liées à la pratique sportive, d’une activité artistique, d’une activité intellectuelle etc…
A votre avis, lequel de ces deux types d’activités aurait tendance à contribuer de manière significative à votre niveau de bien-être ?
La première ? Bien vu ! Elémentaire mon cher Watson !
Mais alors, pourquoi si les activités de “flow” sont plus susceptibles de faciliter le bonheur, les gens participent néanmoins à des loisirs passifs beaucoup plus souvent au cours d'une semaine typique ?
D’après deux études1, il semblerait qu’une piste de réponse réside dans notre perception de ces deux types d'activités et la croyance que le bonheur devrait être facile et immédiat. On sait que par nature, l’être humain est une espèce paresseuse. De manière consécutive, il cherche donc à satisfaire ses besoins et ses envies du moment. Malheureusement, il ne pense pas toujours aux conséquences à long terme de ses actes et de ses comportements.
Le premier type d’activité, les activités passives, est souvent perçue comme plus agréable, moins intimidante et nécessitant moins d'efforts pour se lancer. La satisfaction arrive rapidement.
Le second, les activités de “flow”, nous semblent plus exigeantes, car elles demandent de l’énergie pour démarrer et des efforts, plus de temps. Même si nous savons qu’elles sont davantage susceptibles de favoriser un épanouissement durable.
Pourquoi favoriser les activités de flow ?
Même si elles peuvent sembler intimidantes au début, une fois démarrées, elles nous engagent et nous apportent une satisfaction profonde. Elles créent un état d'immersion totale où le temps semble s'écouler sans qu’on ne s’en rende compte. Un état qui mène au bonheur.
Idées et étapes pour faire le bon choix
Faire des choix éclairés. Prendre conscience de ce paradoxe permet de faire son choix de type d’activité en pleine conscience.
Clarifiez vos objectifs et les écrire. Définissez vos objectifs de manière claire par rapport à ce que vous souhaitez réaliser. Gardez-les devant vos yeux, cela peut vous aider à maintenir votre engagement et à surmonter les moments difficiles.
Réduisez l’effort. Petit à petit. Sans pression. Commencez par décomposer vos objectifs en petites étapes.
Les inclure dans votre vie. Intégrez ces objectifs de manière proactive dans votre emploi du temps pour mieux anticiper leur réalisation.
Félicitez-vous et rendez le tout plus joyeux. Célébrez les petites victoires l’une après l’autre pour vous féliciter de les avoir accomplies. Essayez autant que possible d’inclure une dimension “fun”.
En fin de compte, le paradoxe du bonheur nous rappelle que la satisfaction à long terme demande souvent des efforts initiaux : l'épanouissement réside dans notre capacité à relever des défis et à cultiver notre engagement dans des activités qui nous stimulent.
Cependant, je ne pense pas non plus qu’il faille diaboliser les activités passives : en fonction du contexte et de la situation, elles peuvent aussi s’avérer nécessaires et bienfaisantes. En toute conscience, bien entendu.
Schiffer, L.P., & Roberts, T.A. (2018). The paradoxe of happiness: Why are we not doing what we know makes us happy ? ↩︎
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